20080805

DOOMSDAY Bluray

Je ne sais pas trop comment définir ma relation avec Doomsday. Je suis incapable de dire si j’ai aimé ou pas. Une chose est sûre, ça ne m’a pas laissé indifférent.
Le topo du film est simple : Un virus terrasse l’Ecosse. Le bout de terrain est mis sous quarantaine. On dresse un grand mur tout autour. Malheur, 30 ans après le virus se propage en Angleterre. Grâce à des photos par satellite, on constate qu’il y a des survivants en Ecosse. Qui dit survivant, dit forcément remède. On envoie une escouade de militaire pour récupérer le truc. Et ….

Et le film se divise là en plusieurs parties.

Partie 1 : Hokuto no Ken. Genre les deux premiers volumes, jusque la mort de Shin. No kidding. Avec des trucs qui rouillent, des immeubles qui s’affaissent et des punk à chien avec de vraie crêtes comme dans les années 70. En plus, ils sont sans foi ni loi et cannibale. Leur chef s’appelle « Sol » et l’acteur joue avec la même conviction que Dennis Hopper dans Waterworld. En plus il a un « chien » cosplayé en The Gimp. Le pays est en quarantaine depuis près de trente ans mais ils se saoulent tous à la bière en canette et font un bbq géant avec un mec. Génial. En plus, Kenshiro, c’est Rhona Mitra, qui, même si elle est borgne dans le film, n’a jamais été aussi sexy (sauf quand elle se force à avoir un accent écossais).

Partie 2 : Les visiteurs. Parce qu’une fois qu’ils ont réussi à s’enfuir de Southerncross (le gang est en plus installé dans le sud de Glasgow) dans une locomotive à vapeur (NO KIDDING j’ai dit), ils arrivent dans le nord du pays, ou de ce coté ci, on a décidé de vivre à la moyenâgeuse, avec des mecs en armure et tout le toutim. Mais pas le Moyen Age glam qu’on peut voir dans The King Arthur, non non, plutôt le cracra de Brave Heart. Ça tombe bien ça se passe au même endroit. Une superbe scène de duel viendra clôturer cette partie ou l’on apprendra ce qu’est le remède.

Partie 3 : Mad Max. Mais genre, pour de vrai. Avec une course-poursuite complètement folle sur une route flambant neuve. Sauf que là Rhona conduit une Bentley tandis que les vilains eux, conduisent de vieilles caisses customisées façon apocalypse à base de squelettes, de rouille et d’écriteaux vraiment pas sympas. Ca se termine avec la fameuse énigme « combien d’écossais méchants on peut faire entrer dans un coupé Bentley » et puis la fin du film est encore meilleure, mais je ne vous ferai pas le plaisir de vous la raconter. Non, puisque je sais que maintenant, votre curiosité est titillée, vous avez ENVIE de voir Doomsday. C’est tout à fait compréhensible.

Au final, je crois que je l’aime bien.

J’aime bien ce côté Gargantua qui mange à tous les râteliers.

C’est clair que ce n’est pas le film qu’on était en droit d’attendre après The Descent. Le film aurait même gagné à tirer sa couette du côté de l’hommage foufou plutôt que du coté sérieux de la tranchée, mais ça reste un truc qui se regarde. Et qu’on apprécie, accessoirement.

Rent it, si vous en avez l’occasion.
Et qu'on ne me dise pas que je ne sais pas vendre un film après ça !

Aucun commentaire: