Fumer peut entraîner une mort lente et douloureuse...

J’ai eu une « promotion » à mon travail. Un joli bureau tout beau tout neuf, des voisins agréables et un ordinateur rien qu’à moi. Dit comme ça, ça peut paraître bénin, mais c’est une chose dont je suis assez fier, intérieurement.

Évidemment, toutes ces belles choses n’arrivent pas gratuitement. Qui dit promotion, dit forcément responsabilités. Et même si d’extérieur je peux paraître serein, au fond de moi je bous d’une anxiété qui est certes naturelle, mais dont je me serais bien passé.

En plus, c’est bientôt mon anniversaire. Mardi pour être précis. 25 ans. C’est un âge tout de même. Un palier à franchir. Un truc auquel on se prépare pendant un an mais qu’on ne voit arriver, au mieux, qu’un mois avant. La claque, je l’ai prise, il y a une semaine. Et depuis, je ne pense qu’à ça. 25 ans. C’est vieux. Un quart de siècle, comme disent les beaufs.

Enfin, essayons de ne pas y penser.

Comme convenu je me suis mis à lire I am Legend de Richard Matheson. Je suis assez triste parce que, sur la couverture de mon édition de poche, c’est l’affiche du film avec Will Smith. Jusque là, le livre me plais pas mal, je ne suis pas encore assez entré dedans pour pouvoir jouer au jeux des différences avec le film, mais je me rend, petit à petit, compte que
Akiva Goldsman et Mark Protosevich ont pris de sérieuses distances par rapport au livre.

Le gros soucis, c’est que je suis incapable de me retiré l’image de Will Smith pendant ma lecture. C’est lui que je vois. C’est ennuyeux. J’étais pourtant parvenu à oublier Christian Bale quand j’ai lu American Psycho après avoir vu le film. Pareil pour James Van Der Beek pour les lois de l’attraction. J’espère que ça ne gâchera pas ma lecture.

Je me suis aussi pris Tokyo Année Zero de David Peace. J’ai lu un article à propos de ce livre dans je ne sais plus quelle magazine (sûrement Télérama que je lis en cachette pour mieux me moquer). Ça avait l’air bien. En plus il était sur le devant à la Fnac, donc…